Ils veulent tuer la démocratie
Par Eric Decouty
En 2017, l’ensemble des votes populistes a frôlé la barre des 50%. A priori entre le populisme de Marine Le Pen et celui de Jean-Luc Mélenchon, il y avait peu de passerelles… Mais, aujourd’hui, entre les deux forces populistes, les différences sont devenues marginales. 60% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon seraient prêts à voter pour Marine Le Pen au second tour si elle était face à Macron, annonçait un sondage au printemps 2019. Cela ne vaut pas élection mais traduit une tendance. Lourde, inquiétante.
Le macronisme n’a pas faite barrage au populisme, pire il l’a nourri : par son incapacité à réduire les inégalités qui minent notre société, par sa verticalité, par son refus des corps intermédiaires.
N’ayons pas de fausses pudeurs : les populismes menacent notre démocratie.